Notre positionnement
C’est un fait, il existe de plus en plus d’institutions ou services, officiels ou privés, payant ou gratuits, qui peuvent aider les aidants proches. Mais comment savoir où s'adresser, qui contacter et quelles démarches effectuer quand on est épuisé ?
La principale aide dont nous avons besoin est de bénéficier d’un service d’accompagnement accessible, proche, permanent et “universel”.
Quels que soient nos besoins, dans les domaines les plus variés, il est indispensable d'avoir quelqu’un :
- qui nous aide à les identifier correctement et efficacement,
- qui nous aide à accéder à l’information et aux services nécessaires,
- qui prend en charge la coordination de l’ensemble,
- qui s’assure que les démarches et solutions mises en place soient adaptées constamment à l’évolution de la situation.
L'aidant est confronté à un foisonnement inextricable de préoccupations, d'informations, d’intervenants. Par contre, toutes ces données représentent une cartographie du "paysage socio-sanitaire” qu'un professionnel dédié sait maîtriser.
Tout citoyen est déjà attaché à une commune et à une mutuelle. Ces institutions seraient indiquées pour héberger un tel service d’accompagnement. Sauf à envisager de créer un nouveau réseau.
Nous considérons cette mission élargie indispensable car la compétence des services sociaux que nous rencontrons au long de notre parcours est normalement limitée à l’action de leur service ou institution. Ils nous renvoient pour le reste à d’autres, ce qui nous conduit dans des recherches et démarches harassantes.
On peut considérer que nous en venons à assumer la vie de notre proche, parfois difficilement, alors que nous pouvons avoir des difficultés à mener la nôtre propre. Il n’est pas possible de vivre deux vies à la fois !
Que dire alors quand on aide plusieurs proches, ce qui n’est pas nécessairement rare ?
Que dire alors lorsque l’aidant est un enfant ou une jeune personne ?
Or, l’aide que nous décrivons correspond à celle dont la personne aidée elle-même a besoin ! Si des aidants s’épuisent à lui procurer cette aide, c’est parce que l’aidé ne la trouve pas et n’en bénéficie pas.
Qu'attendre de nos politiques ...
La responsabilité doit en être attribuée aux autorités qui n’assument pas leurs missions quand ils fragilisent la sécurité et l’aide sociale, sous l’argument du manque de moyens financiers.
Ces autorités doivent néanmoins finalement reconnaitre que les aidants ont eux-mêmes besoin d’aide qu'elles tardent à leur accorder. On dépense par ici pour économiser par là. Est-ce de la bonne gestion ?
Si on investissait correctement dans l’aide ad hoc à tout citoyen, il faudrait moins ou pas investir pour soutenir les aidants.
La qualité de vie globale serait améliorée, ce qui serait profitable à l’économie générale.
Dans ce contexte, notre groupe de travail cible les communes comme acteurs-clé et développe diverses actions et projets pour les sensibiliser et les accompagner dans leur rôle d’information et d’orientation. Il contribue à la mise en place d’actions et de projets concrets pour faciliter l’accès à l’information.